Rapport de la Vice-présidente régionale Centre Deer Lodge, mai 2018

Comme toujours, nous avons connu un vrai tourbillon à Deer Lodge. Nous faisons face à des luttes de taille avec l’employeur de la part des cadres à Deer Lodge et de la part de l’Office régional de la santé de Winnipeg et du gouvernement conservateur provincial.

Le moral n’a jamais été aussi bas depuis la restructuration en novembre. Les effets résiduels ont causé beaucoup de désarroi chez les membres; citons, entre autres, les nouvelles routines de travail, les nouveaux collègues, les nouveaux gestionnaires de première ligne et la perturbation complète des vacances déjà approuvées, annulées par la suite sans consentement mutuel. La création de nombreux postes a laissé de nombreuses vacances, ce qui a contribué ultimement à une augmentation de travail pour les membres du personnel.

L’employeur a choisi de laisser des étages à court de personnel, causant ainsi une augmentation énorme d’heures supplémentaires. Le personnel est débordé et on n’apprécie pas à sa juste valeur son aide pendant la crise de pénurie de personnel que nous vivons. 

La fragilité apparente du Centre n’a pas empêché l’employeur d’apporter des changements, car les perturbations au Programme de soins personnels sont imminentes. À ce point, nous ne connaissons ni la nature de ces changements ni la forme qu’ils prendront.

La proclamation du projet de loi 29, qui donne au commissaire l’autorité d’apporter les changements nécessaires pour réduire le nombre de conventions collectives négociées dans la province, est aussi imminente. Cette nouvelle est horrible pour les membres et pour le SEAC. À ce point, nous ignorons combien de temps durera la transition une fois que le commissaire aura pris sa décision.

J’ai été très occupée depuis que nous nous sommes vus en novembre et en décembre. Nous avons rencontré le négociateur et l’équipe de négociation en janvier pour passer en revue les propositions. Cela peut sembler irresponsable pour certaines personnes, mais nous avons une obligation envers l’effectif jusqu’à ce que nous ne soyons plus des membres du SEAC et de l’AFPC. 

L’Office régional de la santé de Winnipeg a contacté Linda Cassidy pour lui demander de placer nos négociations en attente jusqu’à ce que nous sachions ce qui se passe à l’échelle provinciale. Cela ne me plait pas, mais l’AFPC nous recommande d’accepter parce que les autres syndicats l’ont fait, à l’exception du MGEU (Manitoba Government and General Employees Union), qui a déposé une plainte de pratique déloyale de travail.

Au début de février, je suis allée à Edmonton pour une séance de planification stratégique conjointe du Conseil de région et des dirigeants nationaux et j’arrive de la Conférence des jeunes travailleuses et des jeunes travailleurs des Prairies.Le nombre de griefs déposés est hallucinant devant les relations de travail qui empirent de jour en jour. Nous avons connu une légère amélioration, mais malheureusement nous avons frappé une spirale à la baisse impossible à arrêter. Les membres de l’Exécutif de la section locale sont déterminés à poursuivre le dépôt de griefs et à lutter sans relâche pour nos membres. Je suis très reconnaissante devant leur travail acharné qui ne connaît pas de relâche.

En toute solidarité,

Kristin Beauchamp

Vice-présidente régionale, Centre Deer Lodge