Rapport du vice-président régional de l’Atlantique

J’ai le privilège exceptionnel de présenter mon premier rapport à titre de VPR de l’Atlantique. Je souhaite d’abord exprimer mes remerciements à Michelle Bradley, qui m’a précédé, pour son dévouement et les nombreuses années consacrées à servir les membres du SEAC de l’Atlantique. Michelle a porté le flambeau pendant des périodes très difficiles qui auraient anéanti des personnes moins bien équipées qu’elle.

Mon mandat à titre de VPR a commencé le 1er février 2019 et je n’ai pas eu un moment de répit depuis ce jour. À l’heure actuelle, la région de l’Atlantique compte neuf dossiers actifs de griefs, incluant deux plaintes visant la Partie XX du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail. Trois sections locales onttenu des élections depuis février, donnant à l’Atlantique des idées nouvelles et occasionnant des défis en matière de formation.

En raison de ce roulement élevé, et des défis pour amener les nouveaux membres de l’Exécutif à fonctionner à leur plein potentiel, j’ai commencé, avec la permission de la présidente nationale, à rédiger un Guide à l’intention des dirigeantes et des dirigeants élus. Ce guide portera sur le processus opérationnel et utilisera le format du déroulement des opérations (citons comme exemple l’ancien manuel traitant de l’Initiative du système fédéral de traitement des demandes de soins de santé (SFTDSS) qui répertorie chacune des tâches de chaque charge élue, à partir de lasection locale jusqu’à la présidence nationale.

Depuis mon entrée en fonction, j’ai appris très rapidement que la charge excessive de travail de chaque membre du personnel et la manipulation des statistiques par l’employeur pour cacher la vérité est le principal enjeu auquel fait face ma région. Une de mes gestionnaires de cas a consacré plusieurs semaines à administrer près de 80 dossiers, ce qui est bien loin de la cible de 25 dossiers que le Ministère avait fixée. Une telle charge excessive prolongée de travail crée un environnement psychologique dangereux qui mènera rapidement à une recrudescence des problèmes de santé mentale en milieu de travail.

Au moment de prendre la charge de VPR, j’ai envoyé une note de service à tous les présidents et les présidentes de mes sections locales décrivant clairement mes attentes pour la Région et je leur ai rappelé nos responsabilités partagées énoncées dans les règlements. Il faudra mettre du temps pour amener chaque section locale à se conformer (certaines sont habituées à faire comme bon leur semble), mais j’ai confiance que nous arriverons à vaincre leur réticence découlant de nombreuses années d’inertie et à commencer à aller de l’avant.

Cela s’est déjà produit au cours de ma visite au bureau de secteur de Sidney, qui ressent encore les conséquences de sa fermeture, il y a quelques années. Jadis, ce bureau avait sa propre chartre du SEAC, mais il a maintenant le statut de lieu éloigné de la section locale 80004 de Halifax. Je suis fier de signaler que lors de ma visite au bureau de Sidney pour surveiller les élections de la section locale, j’ai réussi à convaincre une des membres d’accepter sa mise en candidature à la charge de VP-Sydney à l’Exécutif de la section locale. Pour la première fois, la section locale 80004 bénéficie de la participation de Sydney.

C’est ce genre d’élan vers l’avenir qui servira très bien notre région alors que nous affrontons la marée de changementsau sein du SEAC.

En toute solidarité,

Edwin MacDonald
Vice-président régional, Region de l’Atlantique