Un acte imprudent : Des membres du personnel d’Anciens Combattants Canada sont forcés de travailler

Malgré les exhortations du premier ministre, des dirigeants provinciaux et locaux et des autorités sanitaires à rester chez soi et à pratiquer la distanciation sociale, de nombreux employés d’Anciens Combattants Canada à travers le pays sont contraints d’aller physiquement au travail. Cela se produit alors que les bureaux d’Anciens Combattants Canada eux-mêmes sont fermés et que toutes les demandes de services aux anciens combattants sont traitées à distance. 

Leur syndicat, le Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants, a qualifié cet acte d’imprudent de la part de la direction du ministère. « Pourquoi oblige-t-elle certains membres de son personnel à aller travailler et ne leur accorde-t-elle pas le même traitement auquel ont droit les autres fonctionnaires fédéraux? », a demandé Virginia Vaillancourt, la présidente nationale du syndicat. « La directive du Conseil du Trésor est claire. Tous les employés devraient être autorisés à travailler à domicile. Nous exigeons la même chose pour TOUS nos membres », a déclaré Virginia Vaillancourt. 

Le syndicat a exercé des pressions sur le ministère pendant des semaines pour qu’il adopte ces mesures afin de protéger son personnel contre le risque croissant du virus COVID-19, mais ses demandes sont tombées dans l’oreille d’un sourd. « Partout au pays, les employés d’Anciens Combattants Canada sont inutilement mis en danger à cause de l’inaction et de l’ineptie de la direction. Nous avons besoin que l’employeur fasse face à la situation et ordonne à tous les fonctionnaires du ministère de travailler depuis leur domicile », a déclaré madame Vaillancourt. 

Nous demandons au ministre d’Anciens combattants Canada et au premier ministre d’agir aujourd’hui pour aider à protéger la santé et la sécurité de leurs fonctionnaires. « Ne pas agir est un manquement à leur devoir, et nous les tenons responsables du bien-être de leur personnel », a déclaré madame Vaillancourt. « Nos membres peuvent continuer à travailler à distance et depuis leur domicile pour répondre aux besoins de nos anciens combattants, mais ils ont également besoin que leur propre santé et leur sécurité personnelle soient protégées. »