Rapport présenté au Congrès de 2020 par Virginia Vaillancourt Présidente Nationale

Introduction

Je soumets respectueusement mon rapport couvrant mon mandat de présidente nationale par intérim, du 27 septembre 2018 au 8 janvier 2019, et celui de votre présidente nationale, du 9 janvier 2019 à ce jour.

Depuis que je suis devenue la dirigeante élue du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants, j’ai été extrêmement occupée au bureau national. La courbe d’apprentissage a été très prononcée lorsque j’ai commencé à me consacrer aux divers dossiers, situations et événements en cours. Le présent rapport couvre un grand nombre de ces questions et je rendrai compte de toutes les activités, à l’exception de celles qui sont confidentielles en raison de problèmes juridiques ou de ressources humaines.

Je décrirais le bureau national du SEAC comme étant petit, mais impressionnant, et je suis étonnée de constater tout ce que nous accomplissons véritablement au nom des membres. Une partie de notre travail peut être invisible parce qu’il se fait en coulisses, mais il est essentiel pour assurer le fonctionnement continu de notre Élément. Je tiens à reconnaître les efforts déployés chaque jour par le personnel du bureau national au nom de nos membres, et à les en remercier.

Je tiens également à reconnaître le travail acharné et le dévouement des membres de l’Exécutif national. Ils m’ont soutenue et m’ont aidée à travailler sur certains dossiers très complexes alors que nous nous efforcions de constituer une équipe soudée pour relever ces défis. Je les remercie. Nous avons essayé d’améliorer et de renforcer les communications entre nous et avec les membres du SEAC, et c’est une des raisons de notre succès; je vais poursuivre ces efforts à mesure que nous avancerons.

En plus de nos fonctions quotidiennes, j’ai été très active pour faire pression sur le gouvernement afin de répondre aux préoccupations urgentes des membres du SEAC. Il s’agit notamment du moral au sein du ministère, du nombre de dossiers confiés à nos gestionnaires de cas, de l’arriéré des dossiers d’invalidité, des heures supplémentaires excessives, des préoccupations en matière de santé et de sécurité et de toute une série d’autres questions clés qui ont un impact sur nos membres. Cela nécessite des contacts réguliers, ainsi que des communications et des réunions régulières avec les fonctionnaires du ministère à tous les paliers, du bureau local et régional au bureau national.

Un grand nombre de nos problèmes sont également politiques ou nécessitent une action politique pour les résoudre. À cette fin, j’ai écrit au ministre des Anciens Combattants, et j’ai rencontré l’employeur à plusieurs reprises. J’ai également écrit à ses homologues du NPD et du Parti conservateur et j’ai rencontré la porte-parole du NPD pour les anciens combattants et je prévois organiser une rencontrer avec celui du Parti conservateur.

En 2019, j’ai fait une présentation au nom des membres du SEAC devant le Comité sénatorial des affaires des anciens combattants qui examinait une suggestion de fusion de notre ministère avec celui de la Défense nationale. J’ai plaidé avec force pour que nos ministères soient séparés et, à ce jour, cela demeure le cas.

En mars 2020, j’ai présenté notre témoignage aux membres du Comité permanent des anciens combattants de la Chambre des communes qui étudiaient l’arriéré des demandes de prestations d’invalidité. Notre présentation était surtout axée sur la charge de travail extrêmement élevée des gestionnaires de cas au sein d’Anciens Combattants Canada et sur les pressions ressenties par les membres du SEAC à travers le pays. Nous avons souligné la nécessité d’embaucher du personnel de première ligne supplémentaire à tous les niveaux afin d’aider à traiter l’arriéré dans les dossiers et d’améliorer les services aux anciens combattants et à leurs familles et de créer un meilleur équilibre entre le travail et la vie privée des membres du SEAC. Je donnerai plus de précisions plus loin dans mon rapport. Je peux toutefois vous assurer que ces efforts pour faire pression sur nos patrons politiques se poursuivront.

Centre Deer Lodge

L’une de mes premières tâches, en tant que présidente nationale, a été de me mettre au courant de ce qui se passait pour nos membres au Centre Deer Lodge. Il s’agissait, notamment, d’examiner les mesures prises jusqu’alors là, par notre Élément et l’AFPC, concernant le projet de loi C-29 déposé par le gouvernement du Manitoba pour réduire le nombre d’unités de négociation dans le secteur des soins de santé. Cela a nécessité plusieurs voyages au Centre Deer Lodge, à Winnipeg, pour prendre contact avec l’Exécutif de la section locale, les membres de Deer Lodge, la VPER de l’AFPC et le commissaire chargé de superviser le processus du vote.

Au début du mois d’août 2019, nous avons tenu une conférence de presse à Winnipeg avec la vice-présidente exécutive nationale de l’AFPC, Magali Picard, et la VPER de l’AFPC, Marianne Hladun. Les familles de certains des anciens combattants de Deer Lodge devaient assister à la conférence de presse pour faire part de leurs préoccupations relatives au Centre, mais elles se sont senties obligées de se retirer par crainte que leurs proches fassent l’objet de représailles et que leurs services soient encore plus affectés négativement. Nous avons cependant demandé à quelques familles de nous fournir des déclarations écrites sur leurs préoccupations concernant les changements en cours à Deer Lodge et l’impact sur les membres de leur famille.

Au cours des deux mois suivants, nous avons été très occupés à essayer d’engager les dirigeants politiques d’Ottawa et du Manitoba à s’occuper des préoccupations des membres du SEAC et des anciens combattants qu’ils servaient au Centre Deer Lodge. J’ai personnellement écrit au premier ministre, au chef du NPD, au ministre de la Santé du Manitoba, au chef du Parti conservateur et à tous les porte-parole de l’opposition en matière d’anciens combattants. J’ai également écrit à maintes reprises au nouveau ministre des Anciens Combattants pour lui demander d’intervenir jusqu’à ce qu’il me rencontre enfin plusieurs mois plus tard après notre diffusion de certains rapports que nous avions reçus des familles sur le très mauvais traitement infligé aux anciens combattants au Centre.
Lors de la réunion avec le ministre, j’ai demandé que soit lancée une enquête indépendante sur la qualité des soins fournis à nos anciens combattants au Centre Deer Lodge. Il m’a répondu qu’il enverrait quelqu’un pour y jeter un coup d’œil. Pour me préparer à cette visite, je me suis de nouveau rendue à Winnipeg et j’ai rencontré certaines des familles les plus inquiètes. J’ai organisé une rencontre entre la directrice d’ACC venue d’Ottawa et ces familles afin qu’elles aient une personne à qui exprimer leurs préoccupations ignorées par le PDG. Malgré cette initiative de la part du syndicat, on nous a exclus de cette rencontre. D’ailleurs, j’attends toujours un rapport du ministre à cet égard.

Lorsque le vote a enfin eu lieu et que les résultats ont été annoncés, l’AFPC n’était pas le choix majoritaire des travailleurs de cette partie du système de santé du Manitoba. Le 22 août 2019, il est devenu officiel que le SEAC de l’AFPC ne représenterait plus les membres du Centre Deer Lodge. Nous avons vécu une transition jusqu’à ce que les nouvelles chartes soient émises en décembre 2019. Ce fut une période très difficile pour l’Exécutif et les membres du Centre Deer Lodge.

J’ai envoyé une lettre au ministre pour qu’il donne suite aux informations que la directrice lui avait fournies à la suite des réunions avec les familles des anciens combattants et de la visite du Centre. Peu importe qui représente les membres du CDL, le SEAC continuera d’être une voix pour tous les anciens combattants et leurs familles à travers le Canada.

Je tiens à remercier personnellement la vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC, Marianne Hladun, pour tout le soutien qu’elle a apporté au CDL et pour son appui constant pendant la transition. Nos membres travaillant au Centre Deer Lodge ont vécu une période d’incertitude continue avec la mise en œuvre de la loi 29; le fait que nos membres ne savaient pas quand leur nouveau syndicat allait commencer à les représenter a rendu plus difficile chacune de leurs journées alors qu’ils continuaient à concentrer leurs efforts sur la prestation de soins de qualité aux anciens combattants. Le 13 décembre 2019, les membres du CDL ont été officiellement transférés à leur nouveau syndicat.

Au nom du SEAC, je tiens à remercier l’Exécutif de la section locale du Centre Deer Lodge ainsi que son VPR pour leurs années de représentation et de travail acharné pour les membres. Les membres de l’Exécutif de la section locale n’on pas eu la tâche facile dans leurs relations avec la direction et les RH du Centre Deer Lodge. Nous leur souhaitons beaucoup de succès dans leur lutte pour eux-mêmes et pour les vétérans qu’ils servent.

Action politique

Comme indiqué ci-dessus, nous avons mené une campagne très agressive pour pousser les politiciens, tant au fédéral qu’au provincial, à prendre des mesures positives pour remédier à la situation à Deer Lodge. Parallèlement, nous avons signalé, au ministre ainsi qu’aux porte-parole de l’opposition à Ottawa, un certain nombre de problèmes, notamment les arriérés, la lourde charge de travail et les heures supplémentaires excessives. Nous avons poursuivi ces efforts en envoyant un questionnaire aux partis politiques avant les élections fédérales de 2019. Ensuite, nous avons produit et distribué notre brochure : « Nos anciens combattants méritent davantage! », et nous avons continué à faire pression sur les partis, pendant les élections, au nom des membres du SEAC. Cette brochure, envoyée à tous les VPR aux fins de distribution à nos membres du SEAC, faisait état du bilan des partis en ce qui concerne nos vétérans et encourageait les membres à poser des questions sur nos enjeux aux candidates et aux candidats de leur circonscription.

Enfin, les élections terminées, nous avons immédiatement contacté les partis politiques pour leur rappeler leurs engagements envers les anciens combattants et les membres du SEAC. Une fois le nouveau ministre nommé, nous lui avons demandé de le rencontrer. Cette rencontre a été cordiale, et je peux vous dire que j’ai confiance qu’il interviendra auprès du ministère pour répondre à nos préoccupations. Nous restons toujours en contact avec le bureau du ministre; nous avons rencontré la porte-parole du NPD et nous organisons une réunion avec les conservateurs pour obtenir leur soutien.

J’ai noté précédemment notre présentation faite devant le Comité permanent des affaires des anciens combattants de la Chambre des communes; bien que ses membres aient posé de nombreuses questions, je ne pense pas que le Comité fera des recommandations de fond qui permettront de résoudre le problème de l’arriéré ou de répondre aux préoccupations de nos membres. Le ministère devait présenter un plan pour traiter l’arriéré dans les 30 jours qui ont suivi notre rencontre, mais aucun représentant syndical ni membre du personnel de première ligne n’a été consulté sur ce plan.
Tout cela signifie que nous devrons continuer à faire pression sur nos dirigeants politiques pour qu’ils répondent à nos préoccupations toujours présentes. Cela devra être prioritaire pour la nouvelle équipe exécutive nationale du SEAC et notre Élément dans les jours et les mois à venir.

Opérations du bureau national
Ressources humaines

La création d’un poste d’agent des relations de travail (ART) et sa dotation ont changé les choses au bureau national. Je suis heureuse d’annoncer que le nouveau responsable des relations de travail à temps partiel a été embauché et a commencé à travailler le 4 février 2019. Une augmentation des cotisations pour payer le salaire du titulaire de ce poste a été approuvée lors du Congrès triennal de 2017, mais la mise en œuvre de ce changement a été retardée de sorte que l’augmentation des cotisations n’a commencé qu’en juin 2018. Le processus d’embauche a pris beaucoup de temps, mais l’écart entre l’entrée en vigueur de la hausse des cotisations et la date réelle de son entrée en fonction a permis au nouvel ART de travailler 4 et parfois 5 jours par semaine afin de rattraper le retard dans les dossiers en suspens.

Nous avons aussi dû laisser partir l’ancienne agente d’administration financière au début de l’année 2019. Nous avons achevé un processus de recrutement et une nouvelle agente d’administration financière a été embauchée en septembre 2019. Elle est maintenant pleinement intégrée et travaille 4 jours semaine. Je vous parlerai plus en détail de son rôle en matière de finances.

Finances

Notre nouvelle agente d’administration financière a accompli un travail phénoménal en faisant le grand ménage dans les dossiers financiers de l’Élément, en rapprochant les dossiers et en fournissant des rapports mensuels. Cela m’a permis d’avoir une image de l’actualité financière de l’Élément beaucoup plus claire. Je l’ai également chargée de travailler avec le Comité des finances de l’Élément, en tant que ressource, et d’examiner nos finances avec le Comité. J’ai également travaillé avec elle à la mise en place de contrôles internes concernant les finances de l’Élément afin de garantir la transparence ainsi que la protection des membres. Cela comprend la validation de toutes les dépenses.

En 2019, nous avons transféré nos investissements et en avons déplacé certains vers le long terme tout en conservant d’autres investissements dans des CPG à court terme pour réserver ces fonds aux dépenses de l’Élément. Cela comprend les fonds consacrés au congrès triennal de 2020 et la couverture des indemnités de départ pour le personnel du SEAC. Notre Élément n’avait pas mis de côté de fonds spécifiques pour les indemnités de départ bien qu’une employée de longue date soit susceptible de prendre sa retraite, et nous devions nous assurer que l’Élément disposait de tels fonds pour couvrir ce passif.

Nous avons également commencé à transférer nos activités bancaires à la BMO Banque de Montréal en février 2020, parce que les services offerts à la clientèle par la Banque Laurentienne n’étaient pas satisfaisants et qu’elle n’avait pas de succursale près de notre bureau pour les besoins bancaires quotidiens; tout devait se faire par courrier, par la poste ou au guichet automatique. Au moment de rédiger ce rapport, nous finalisons le transfert des opérations bancaires quotidiennes de notre Élément de la Banque Laurentienne à la Banque de Montréal.

Notre nouvelle agente d’administration financière avait essayé de travailler avec notre vérificateur pour finaliser tous les rajustements nécessaires afin de pouvoir fermer nos livres de 2018. Malheureusement, en raison de divers retards et rajustements, nous n’avons reçu des vérificateurs notre audit de 2018 qu’en novembre 2019. Cette situation était inacceptable, peu importe les changements survenus au sein de l’Élément. En décembre 2019, nous avons mis fin aux services de notre vérificateur précédent en raison des retards et des erreurs qui, selon nous, auraient dû être détectées par un cabinet de vérification ayant tenu les comptes pendant plus de quatre ans. Nous avons retenu les services d’une nouvelle firme de vérification pour réaliser notre audit de 2019. Au moment de rédiger ce rapport, nous avons déjà commencé le travail avec la nouvelle firme, et lui avons fourni les informations générales requises et les documents financiers actuels pour son examen et son audit. Nous espérons que nos états financiers vérifiés seront publiés d’ici la fin juillet 2020.

Communications

Le 20 mars 2020, nous avons enfin lancé le nouveau site Web remanié du SEAC. Ce fut un processus long et difficile, mais nous avons finalement résolu les problèmes techniques et nous sommes pleinement opérationnels. Le nouveau site Web est à jour, fourmille de ressources, et est convivial. Le bureau national s’efforce de fournir les informations et les conseils les plus récents à tous les membres. N’hésitez pas à communiquer au bureau national vos commentaires sur le site Web ou toute autre souci concernant la communication.

Nous veillons chaque jour à améliorer nos communications avec les membres du SEAC et à faire passer notre message au grand public et aux médias. Cela comprend des mises à jour périodiques et la diffusion dans les réseaux sociaux d’informations sur des questions précises, ainsi que des communiqués; nous avons aussi multiplié les contacts avec les médias afin de mieux faire connaître le SEAC et le travail de nos membres. Le cas de Lionel Desmond en est un exemple : nous avons publiquement commenté le manque de personnel, les arriérés et la lourde charge de travail de nos membres qui doivent composer avec des personnes ayant des problèmes de santé mentale ainsi que les luttes menées pour servir les anciens combattants et préserver leur propre bien-être. Cela a attiré l’attention des médias nationaux et locaux; nous interviendrons à nouveau sur cette affaire une fois l’enquête terminée.

Généralités en matière d’administration

J’ai passé en revue tous les contrats passés entre les fournisseurs et notre Élément pour m’assurer qu’ils couvraient nos besoins et voir si nous obtenions les meilleurs services pour notre argent. J’ai constaté que notre Élément ne disposait pas d’assurance pour les administrateurs ainsi que les dirigeantes et dirigeants que tous les Éléments devraient avoir en place pour garantir à nos élus une protection si jamais ils étaient poursuivis dans l’exercice de leurs fonctions de personnes élues. Notre Élément dispose de cette assurance depuis la mi-septembre 2019.

À la fin de janvier 2020, le contrat de location de la machine à affranchir devait être renouvelé avec Pitney Bowes; compte tenu de la somme dépensée en frais d’affranchissement pendant un an, il n’était pas logique, d’un point de vue financier, de payer une location mensuelle ainsi que les frais d’affranchissement proprement dits. L’Élément utilisera désormais des timbres pour expédier les envois du bureau national. Nous avons ouvert un compte commercial auprès de Postes Canada pour l’expédition de colis plus volumineux. Nous avons également acheté une petite balance pour le bureau, qui peut peser jusqu’à 50 livres et qui répond à nos besoins.

Enfin, en septembre 2019, nous avons pris la décision de retirer notre Élément de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT). Nous avons contacté la Commission et, comme nous offrons déjà des prestations d’invalidité, de courte et de longue durée, payées par l’employeur, nous avons pu nous retirer de la CSPAAT. Cela permet à l’Élément de réaliser de petites économies, sans impact négatif sur le personnel du SEAC, puisqu’il bénéficie de prestations d’ICD et d’ILD.

Anciens Combattants Canada
Comités de consultation syndicale-patronale

Au moment de rédiger le présent rapport, en mars 2020, je suis en train de revoir et de mettre à jour le mandat national des comités de consultation patronale-syndicale pour tous les niveaux au Canada avec les relations de travail ministérielles, car les mandats courants n’ont pas été revus ou mis à jour depuis près de 8 ans. En avril 2019, ACC a procédé à un changement de gouvernance dans l’une de ses directions et a demandé au Syndicat de modifier certains de ses formats de réunion pour les adapter à son changement de gouvernance et satisfaire aux autres mises à jour requises. Il reste encore des discussions à mener sur le mandat national et j’espère que les dernières consultations avec ACC seront terminées avant trop longtemps.

Ententes sur les services essentiels

En avril 2019, j’ai terminé les négociations et la collaboration avec le ministère en ce qui touche les ententes sur les services essentiels devant s’appliquer si nous devions débrayer. Nous avons convenu que seulement 247 membres du personnel seraient visés par ces ententes.

Santé et sécurité

Je continue à travailler sur les questions de santé mentale, les plaintes en application du règlement 20, les questions d’adaptation, les situations de violence familiale, les licenciements pour incapacité, l’augmentation de la charge de travail, les licenciements en période de stage et l’épuisement professionnel du personnel.

Comme vous le savez, notre ministère a remporté, cette année, un prix en santé mentale. En tant qu’équipe, les DEN ont contesté ce prix puisque notre ministère n’est pas encore un lieu de travail de choix et que les problèmes de santé mentale pour nos membres et nos clients y sont réels et en hausse. Pour ne citer que quelques problèmes soulevés à divers paliers du ministère, citons l’épuisement professionnel, le nombre trop élevé de dossiers, la pénurie de personnel dans certains secteurs et l’augmentation des heures supplémentaires dans certaines directions. Je continuerai à soulever ces questions dans le cadre de réunions et dans les médias jusqu’à ce que le ministère embauche plus de personnel et réduise à un niveau acceptable le nombre de dossiers confiés aux gestionnaires de cas. Nous devons continuer à collaborer au palier local, régional et national, afin de sensibiliser nos membres aux questions qui les concernent et les aider à effectuer les changements dont ils ont besoin à notre avis.

Nous avons également constaté une augmentation des retards dans la mise en œuvre de mesures d’adaptation, y compris les nouveaux besoins d’adaptation; on nous a signalé des instances où les RH ou la direction ont égaré des mesures d’adaptation approuvées antérieurement, ce qui oblige les membres à franchir plusieurs étapes supplémentaires sous la direction d’un nouveau gestionnaire ou directeur pour conserver ou mettre à jour leurs besoins en matière d’adaptation. Nous avons fait part de nos préoccupations au ministère et avons présenté un document sur le Plan de l’obligation d’adaptation. Nous espérons que le ministère collaborera avec le Syndicat afin de rendre ce processus d’adaptation plus fluide et moins stressant pour tous nos membres.

Nous sommes également de plus en plus préoccupés par les incidents de sécurité dans les bureaux d’ACC à travers le pays. Les membres du SEAC ont craint pour leur sécurité dans un nombre croissant de situations graves. Ils ont signalé l’incident à la direction, mais les mesures visant à améliorer leur sécurité ont été lentes à venir et, dans certains cas, n’ont carrément pas été prises. Nous avons soulevé cette question auprès de la haute direction qui a répondu qu’il s’agissait d’un problème de sécurité et non de santé et de sécurité. Nous recevons des conseils de l’AFPC en matière de santé et de sécurité et il se peut que nous déposions une plainte auprès de Travail Canada à ce sujet.

Nous continuerons à interpeller la direction et les ressources humaines sur ces situations et sur toutes les autres questions portées à notre attention par les régions. Nous travaillerons avec elles et les pousserons à créer un meilleur lieu de travail pour tous les membres.

Conclusion

Alors que j’écris ces lignes depuis chez moi, j’espère que vous êtes tous chez vous et que vous êtes à l’abri de cette attaque de la COVID-19 contre notre monde. Je sais que c’est une période difficile et que beaucoup d’entre vous n’ont pas les outils ou les équipements appropriés pour servir les vétérans du mieux que vous pouvez, mais vos efforts sont grandement appréciés, si ce n’est par le ministère, du moins par votre syndicat.

Je sais aussi que lorsque cette crise sera terminée, vous travaillerez chaque jour à plein régime pour redonner à nos anciens combattants qui se sont battus pour nous et pour notre pays afin que nous puissions mener la vie que nous avons aujourd’hui. Continuez à faire un excellent travail et à vous dévouer pour nos anciens combattants. Ils méritent le meilleur service que nous puissions leur offrir, et je sais que vous vous en chargez.

Merci à tous les membres du SEAC pour les services rendus à nos anciens combattants, merci pour tout le soutien que vous apportez à vos collègues dans votre bureau et d’un bout à l’autre du pays. Merci pour votre militantisme au service de la protection des droits des membres sur le lieu du travail.

Je tiens à remercier les DEN pour leur soutien et leur travail acharné. Nous avons accompli beaucoup de travail au cours des deux dernières années; nous avons connu des hauts et des bas, nous avons vécu de nombreux changements et défis, mais en tant qu’équipe, nous sommes restés UNIS; nous sommes demeurés FORTS; nous avons été COMMUNICATIFS et avons apporté de grands changements aux comités des NEO, à la transparence envers nos membres; nous avons parfait la communication dans l’ensemble de l’Élément et nous avons moussé l’engagement des membres. Je suis fière de représenter tous les membres du SEAC.

Je vous remercie pour votre soutien et votre dévouement constants. Je me réjouis à la pensée de continuer à assurer le leadership au sein du SEAC et à nous faire avancer dans les jours et les mois à venir.

Activités-de-la-présidente-nationale-du-SEAC

En toute solidarité,

Virginia Vaillancourt,
Présidente nationale