« Reconstruire en mieux : Défendons les droits de l’homme », est le thème de la Journée internationale des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies pour 2020.

Selon le premier article de la Déclaration universelle des droits de l’homme, « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Cette Déclaration, adoptée par les Nations Unies le 10 décembre 1948, garantissait les droits de chaque individu partout, sans distinction de nationalité, du lieu de résidence, du sexe, de l’origine nationale ou ethnique, de la religion, de la langue ou de toute autre situation. Offert en plus de 500 langues, la Déclaration est considérée comme le document le plus traduit dans l’histoire moderne.  

Un avocat canadien, John Peters Humphrey, le premier directeur de la Division des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies a rédigé la première ébauche de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1947. 

En 1960, le Gouvernement du Canada a adopté la Déclaration canadienne des droits – la première loi en matière de droits de la personne au pays qui protège les droits humains fondamentaux et la liberté. Adoptée en 1977, la Loi canadienne sur les droits de la personne empêche les pratiques discriminatoires fondées sur de nombreux motifs de distinction illicite, y compris la race, le sexe et la déficience, et en 1982, la Charte canadienne des droits et libertés est entrée en vigueur. 

Malgré l’engagement du Canada, nous avons encore un long chemin à parcourir, car de nouveaux signes qui montrent que les droits de l’homme sont attaqués apparaissent constamment. Les plus courants sont les suivants :

  • les violations des droits humains fondamentaux de nos peuples autochtones. Le Rapport de la Commission de vérité et réconciliation de 2015 énumère des appels à l’action, dont bon nombre ne sont pas encore assortis de plan d’action significatif;  
  • l’accès à des services de garde d’enfants de base universels et abordables;
  • les identités diverses sexuelle et trans;
  • les droits d’accessibilité;
  • le racisme.

En 2019, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau a déclaré :  « Nous avons tous le devoir de protéger et de défendre les droits de la personne. Aujourd’hui, nous rendons hommage à tous ceux qui ont consacré leur vie à améliorer celle des autres, et nous nous engageons à poursuivre ce travail important. »  Le Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants (SEAC) souhaite faire écho à ce sentiment.

Après tout, où commencent les droits de l’homme universels? Ils commencent près de chez soi, en des lieux si proches et si petits qu’on ne peut les voir sur aucune carte du monde. (…) Si dans ces lieux les droits sont dénués de sens, ils n’en auront guère davantage ailleurs. Si chacun ne fait pas preuve du civisme nécessaire pour qu’ils soient respectés dans son entourage, il ne faut pas s’attendre à des progrès à l’échelle du monde. »

Eleanor Roosevelt

En toute solidarité,

Le Comité des droits de la personne

Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants