Le harcèlement n’a pas sa place à Anciens Combattants Canada Récompenses pour les agresseurs. Souffrance pour leurs victimes.

Pour diffusion immédiate                                        1er février 2021 

« Nous constatons un harcèlement permanent et systémique et un nombre beaucoup trop élevé de membres du personnel sont touchés. Il faut mettre fin à une telle pratique. » 

Virginia Vaillancourt, présidente nationale du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants  

Le principal syndicat d’Anciens Combattants Canada réclame des mesures immédiates pour lutter contre le harcèlement croissant à l’endroit de son personnel et remédier à la détérioration de la santé mentale de ses employés. Le Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants (SEAC) travaille depuis des mois pour tenter d’amener l’employeur à s’attaquer aux problèmes systémiques qui perdurent au ministère. Les représentants syndicaux nous apprennent toutefois qu’ils n’ont constaté aucune amélioration ou bien peu de progrès en ce sens.

Cet automne, le SEAC a interrogé ses membres sur leur expérience en matière de harcèlement et de discrimination ainsi que sur leurs préoccupations en matière de santé mentale, et il a constaté des niveaux importants de problèmes dans ces trois domaines. En ce qui concerne le harcèlement et la discrimination, le nombre de plaintes était beaucoup plus élevé que ce qui a été rapporté dans le sondage auprès des fonctionnaires fédéraux, et 48 % des employés d’Anciens Combattants Canada, victimes de harcèlement ou de discrimination, ont déclaré souffrir de problèmes de santé mentale à la suite d’incidents survenus au travail.

Fait encore plus troublant dans les résultats de l’enquête, 36 % des personnes interrogées ont déclaré que le harcèlement se poursuivait toujours, bien qu’elles aient déposé des plaintes auprès de la direction. Selon le Syndicat, Anciens Combattants Canada a depuis longtemps la réputation de récompenser les mauvais comportements, les contrevenants faisant partie des cadres supérieurs étant parachutés d’un poste à un autre plutôt que de subir de véritables conséquences. Malgré les engagements qu’a pris le ministère par le passé pour rectifier la situation, cette pratique n’a pas du tout changé.

« C’est tout à fait inacceptable et c’est un exemple de la façon dont la direction protège les siens lorsqu’elle est confrontée à une plainte d’une travailleuse ou d’un travailleur. Les employés subissent de graves préjudices psychologiques, nécessitant souvent de longues périodes de congé avec peu ou pas de soutien de la part de l’employeur, tandis que les agresseurs finissent par s’en prendre à leur prochaine victime. »

 Virginia Vaillancourt, présidente nationale du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants

Le syndicat publie les résultats de l’enquête auprès de ses membres parce que la direction a jusqu’à présent été réticente à traiter efficacement les problèmes sous-jacents qui conduisent à l’ampleur du harcèlement et des problèmes de santé mentale sur le lieu du travail. Le syndicat développe également un plan pour aider ses membres à faire face au stress supplémentaire que ces problèmes causent à Anciens Combattants Canada.

« Nous préférerions travailler en partenariat avec l’employeur pour réduire l’impact négatif sur le personnel qui travaille sans relâche au service des vétérans du Canada, mais nous ne pouvons attendre indéfiniment pour aider les employés qui souffrent et les protéger du harcèlement au travail. Nous ne pouvons pas fournir une aide efficace aux vétérans et à leurs familles si nous sommes tout aussi psychologiquement blessés. »

Virginia Vaillancourt, présidente nationale du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants

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