Rapport présenté au congrès de 2020 par Rosa Martin Vice-présidente régionale du Québec

Je soumets mon rapport d’activités pour la période d’octobre 2019 au 6 avril 2020, à titre de vice-présidente régionale (VPR) de la région du Québec.  

J’ai été élue VPR du Québec en octobre 2019 lors d’une élection partielle suite au départ à la retraite de notre consœur Nancy Gagné. Je tiens tout d’abord à remercier Nancy pour son travail acharné, son dévouement et la représentation qu’elle a assurée pour vous, nos membres du Québec. Nous lui souhaitons une agréable retraite.  

Dans le cadre de ce mandat, j’ai reconnu l’importance de renforcer nos sections locales; une façon d’y parvenir est de disposer d’une équipe bien diversifiée afin de s’assurer que tous les membres sont représentés. Nous avons également été en mesure de renforcer nos sections locales en élargissant notre équipe par l’engagement de membres non élus venus joindre nos dirigeants élus. Cela permettra non seulement d’accroître la visibilité et la force de notre Syndicat, mais aussi d’encourager un nouvel intérêt envers le syndicat et une nouvelle participation syndicale. Je crois qu’en mettant l’accent sur une équipe forte, nous favoriserons l’un de mes principaux objectifs, à savoir la participation de membres actifs, engagés et informés.  

La région du Québec a connu une transformation totale au sein des deux nouvelles sections locales, la section locale 10007 de Québec et la section locale 10042 de Montréal. Comme la section locale de Québec risquait de passer sous tutelle, nous avons tenu des élections en novembre 2019. J’étais présente lors du processus électoral pour expliquer l’importance et les avantages d’avoir une représentation à l’interne. J’ai expliqué le rôle de chaque charge et j’ai rassuré les membres en leur disant que je serais là pour les soutenir et les guider. Cette élection s’est avérée un succès total avec un nouveau président, deux vice-présidentes, une trésorière, une secrétaire et trois délégués syndicaux non élus.  

La section locale 10042 de Montréal a également connu le succès lors de son processus électoral en janvier 2020; un nouveau président et une nouvelle vice-présidente ont joint l’équipe existante composée du trésorier et de 8 délégués syndicaux non élus.  

Avec mes objectifs en tête et mon engagement envers ma nouvelle équipe, j’ai été occupé à leur fournir du soutien pour amener les sections locales à un niveau d’indépendance. Je réponds aux questions, j’encadre, j’assure une rétroaction et j’accompagne les nouveaux présidents dans certaines de leurs tâches dont les consultations avec les membres et l’employeur; je participe aux réunions du comité de consultation syndicale-patronale (CCSP) local et j’aide en représentation des griefs au premier palier, le cas échéant; je m’acquitte aussi d’autres tâches. Je constate avec plaisir que, depuis la mise en service des nouvelles équipes ainsi que la formation qui a été bien reçue, mon engagement dans les activités syndicales quotidiennes a diminué à mesure que les membres de l’Exécutif local acquièrent de l’expérience.  

La région du Québec est sans directeur de secteur permanent depuis septembre 2019 et depuis, deux directeurs de secteur par intérim se sont succédé, chacun pour un mandat de quatre mois moins un jour. Le district de Montréal a également connu une réduction très importante de ses ressources au niveau de la gestion; trois postes de gestion ont été pourvus par intérim pour une durée de quatre mois moins un jour. J’avoue que cela présente une série de défis, en particulier en ce qui concerne la communication cohérente entre les gestionnaires et nos efforts relatifs aux enjeux et aux dossiers en cours de traitement avec l’employeur.  

Je reçois régulièrement des plaintes des membres concernant des questions de gestion, et je travaille activement avec les bureaux locaux pour les aider à traiter les problèmes et les plaintes qu’ils ont soulevés. Ces plaintes étaient plus généralement liées à la nécessité d’une direction cohérente, d’une transparence et d’un soutien accru.  

Nous avons tenu une assemblée générale avec les gestionnaires de cas du bureau de Montréal et la direction pour traiter plus d’une dizaine de plaintes écrites reçues de ce groupe en particulier. Au cours de cette réunion, les problèmes ont été abordés et la direction a reçu une liste des attentes du personnel. Par exemple, la tenue régulière de réunions d’équipe, le partage d’informations importantes, la transparence, notamment en matière de dotation ainsi que des opportunités et du      soutien. À la suite de cette réunion, je me suis engagée à demander des précisions et à assurer un suivi avec la collaboration du président de la section locale.  

Le président de la section locale 10042 poursuit la mise en place de son équipe en confiant à ses membres des rôles et des responsabilités bien définis pour mieux soutenir les bureaux de Montréal, Saint-Jean et Gatineau.   

Le District de Québec a également eu sa part de problèmes d’adaptation à la nouvelle gouvernance. Cela dit, le président de la section locale 10007 a travaillé activement avec son équipe pour faire participer tous les membres des trois différents endroits de sa région, tout en les tenant informés à chaque étape et en établissant une bonne communication et un climat de confiance avec la direction.  

Je collabore étroitement avec les présidents des sections locales du syndicat, en organisant régulièrement des réunions et en les aidant, le cas échéant, à faire progresser les intérêts des membres. Nous participons ensemble à la recherche de méthodes de rechange pour soutenir la santé mentale en milieu de travail. Les sections locales du syndicat ont fourni des fonds aux six bureaux différents pour soutenir les activités visant à favoriser la santé mentale et à créer un sentiment d’intégration et de positivité sur le lieu du travail.  

J’ai également travaillé sur quelques dossiers concernant le retour au travail après un congé de longue durée. Ce type de congés nécessitent une négociation en matière d’obligation d’adaptation. Je m’occupe actuellement de deux dossiers complexes en collaboration avec Sun Life, l’agent, pensions et assurance-invalidité, ainsi que l’agente des droits de la personne au palier national de l’AFPC, qui ont tous dû intervenir pour assurer la protection des droits des membres.  

J’ai également présenté mes commentaires et participé à une téléconférence avec notre agent national des relations de travail du SEAC et lala spécialiste de la classification de l’AFPC concernant le grief de l’agent des services aux vétérans. Ce processus, très instructif et didactique, a servi pour établir s’il y a lieu de procéder à une reclassification. J’ai pu transférer ces compétences et appliquer ce type de pensée critique à d’autres dossiers.  

Au cours de la période visée par le présent rapport, je n’ai participé qu’à une seule audition de griefs de deuxième palier. J’espère que le fait qu’il n’y ait eu qu’un seul grief au second palier est le résultat direct du niveau d’engagement et du travail de fond effectué par les sections locales. Je tiens à remercier les dirigeantes et les dirigeants des sections locales ainsi que les déléguées syndicales et les délégués syndicaux de leur engagement et de leur travail acharné afin d’assurer que nos membres sont pris en charge et que leurs droits sont protégés.  

Voici une liste des autres activités menées au cours de la période visée par le présent rapport :  

J’ai assisté à ma première réunion de cinq jours des DEN à Ottawa en novembre 2019. Ce fut une expérience formidable pour en apprendre davantage sur notre Élément et rencontrer notre équipe nationale.  

J’ai assisté, en novembre 2019, à la conférence nationale de trois jours sur la santé et la sécurité de l’AFPC, tenue à Montréal.  

Je siège au sein du Comité des droits de la personne des DEN du SEAC.  

J’ai participé à la réunion du CCSP de Gatineau en décembre 2019.  

Je suis une facilitatrice formée du Programme d’apprentissage mixte du Syndicat et j’ai animé les sessions suivantes ;   Obligation d’adaptation; Respect des différences et lutte contre la discrimination;Prévenir le harcèlement et la violence au travail; Compréhension de la convention collective.  

Il est important de noter que l’équipe nationale a été extrêmement impliquée et dévouée dans la crise actuelle en marge de la COVID-19 en assurant la sécurité de nos membres. Nous continuons à travailler dur et à veiller à ce que le bien-être de nos membres ne soit pas compromis dans cette situation sans précédent.  

Je dois dire que la courbe d’apprentissage en tant que VPR s’est avérée un défi, bien qu’elle ait été une expérience très stimulante et enrichissante. Je me réjouis de continuer à travailler dur pour aider à protéger tous nos droits.

En toute solidarité,
Rosa Martin
Vice-présidente régionale du Québec