Rapport de la vice-présidente régionale de l’ouest novembre 2020

C’est avec grand plaisir que je présente mon rapport qui couvre la période d’avril à septembre 2020.

Je dois avouer que la confusion règne sur les derniers mois; au moment de rédiger ce rapport, la pandémie continue de se propager, ce qui a entraîné de nombreux changements dans notre quotidien.

L’accroissement du nombre de cas a entraîné la désertion des rues, et l’annulation d’un tas d’activités. Bon nombre d’entre nous étaient et sont encore à la maison, loin du travail et de l’école, au nom de la distanciation sociale pour aplanir la courbe. Les personnes qui doivent s’aventurer à l’extérieur portent des masques, ont à portée de main une bouteille de désinfectant pour les mains; elles sont prêtes à faire la queue tout en s’assurant de respecter les deux mètres de distance.

Tout cela semble empreint de surréalisme! Je me souviens de la surprise ressentie, en entrant dans une épicerie locale quelques jours avant l’entrée en vigueur des mesures de confinement et de distanciation sociale, lorsque j’ai constaté que pratiquement toute la section des produits de première nécessité avait été vidée. Les produits de nettoyage, les masques et le désinfectant pour les mains étaient rares en raison de la pandémie, mais qui aurait pu penser qu’il y aurait pénurie de papier hygiénique. Cela dit, je sais que nous n’avons jamais fait face à une telle situation auparavant; toutefois, nous allons nous en sortir ensemble.

Le bureau national et moi-même avons travaillé fort pour protéger la santé et la sécurité de nos membres en ces temps sans précédent. Nous avons milité et nous avons veillé à ce que notre ministère suive les recommandations du Conseil du Trésor selon lesquelles nos membres peuvent travailler à domicile et ceux qui sont touchés par les fermetures de garderies et d’écoles peuvent rester chez eux tout en étant rémunérés. Il y a eu de nombreuses réunions avec la haute direction, ainsi que les Relations de travail; de nombreux griefs ont été déposés depuis avril; et je suis fière de dire que notre militantisme constant a eu des effets positifs qui garantissent la santé et la sécurité de nos membres.

Pour certains d’entre nous, le télétravail est une nouvelle réalité et par moments, le travail à domicile peut présenter certains défis. Pour la plupart d’entre nous, l’obtention d’un ordinateur portable et d’un téléphone auprès de l’employeur s’est plutôt bien passée. Le fait que l’équipement ergonomique n’ait pas été envoyé à la maison a imposé des contraintes physiques et causé des blessures inutiles à nos membres. Un employeur a l’obligation légale d’accommoder jusqu’à la contrainte excessive les employés ayant une maladie ou un handicap qui les rend vulnérables. Le bureau national et moi avons travaillé avec acharnement pour faire en sorte que l’employeur respecte son obligation légale en s’assurant que les politiques et les processus qu’il a créés ne mettent pas nos membres en danger et que les membres disposent de l’équipement nécessaire pour travailler en toute sécurité à domicile.

Alors que nous faisons des recherches sur les conséquences de la pandémie sur notre santé mentale et notre bien-être psychologique et après en avoir discuté avec nos membres, nous concluons que la COVID a affecté la santé mentale de nos membres; il reste que l’employeur, non seulement ne leur apporte aucun soutien, mais refuse en outre de leur accorder un congé 699 pour raisons de santé mentale. La santé mentale est importante; elle est importante pour vivre une vie saine et équilibrée. Je poursuivrai ce combat pour mettre ce sujet important au premier plan et pour préconiser un changement afin que la politique des congés 699 des employés inclue les congés pour santé mentale.

Au cours des deux derniers mois, des membres m’ont contacté au sujet du harcèlement en milieu de travail. Tout le monde devrait pouvoir travailler dans un endroit sûr et sain. Je continue à collaborer avec chaque administrateur général de direction et avec les Relations de travail pour veiller à ce que des activités préventives soient mises en place pour favoriser un lieu de travail exempt de harcèlement. Si les questions d’intimidation et de harcèlement sur le lieu de travail ne sont pas abordées, elles risquent d’entraîner une perte de productivité, de l’anxiété, de la dépression et provoquer des absences du travail.

Depuis la mi-mars, tous les VPR ont été libérés de leurs tâches habituelles; nous avons pu obtenir ce statut grâce au travail acharné de notre présidente nationale. Depuis cette libération, les membres de l’Exécutif national se réunissent jusqu’à trois fois par semaine via Skype. Nous avons été informés des discussions et des sujets qui ont été abordés au Comité des activités d’urgence ainsi que des sujets et des points sur lesquels le bureau national a travaillé avec l’employeur. Dans cet environnement d’équipe, nous avons également participé à des discussions sur une variété de sujets particuliers à chaque région. Ces réunions hebdomadaires ont renforcé notre équipe et nous nous sommes engagés à défendre les droits de nos membres.

Je suis heureuse d’annoncer que le SEAC a réussi à obtenir un protocole d’entente avec l’employeur qui permet aux membres de l’Exécutif des sections locales d’avoir accès à du temps rémunéré pour être en mesure de continuer à soutenir nos membres pendant les heures de travail. Ils n’auront donc plus besoin de faire tout ce travail sur le coin du bureau. Ce nouvel accord avec l’employeur permettra également à nos sections locales de se réunir régulièrement pendant les heures de travail. Je préconise cette mesure depuis de nombreuses années, et je ne pourrais pas être plus heureuse de la tournure des événements.

En juin cette année, nous avons eu notre première réunion du CNCSP par Skype avec notre sous-ministre et la haute direction d’ACC. La réunion s’est étalée sur trois jours. Votre équipe de direction nationale a discuté avec l’employeur des changements et des améliorations à apporter dans divers domaines tels que le lieu de travail de choix, le bien-être mental et la santé mentale en milieu de travail, l’impact de la COVID-19 sur les membres, la gestion de la charge de travail, les environnements de travail inclusifs, les espaces de travail positifs et le processus de sélection. C’est dans le respect mutuel et en travaillant ensemble que nous pouvons accomplir de nombreuses démarches pour soutenir nos membres.

Au cours des derniers mois, j’ai présenté plusieurs griefs au premier, au deuxième et au troisième palier de la procédure de règlement des griefs. En outre, j’ai soutenu activement nos présidentes et présidents de sections locales en répondant à leurs demandes de renseignements et en les aidant à faire face aux situations qui se présentent dans leurs sections locales. J’ai également travaillé avec les directeurs régionaux et la haute direction pour trouver une solution aux situations qui se présentent.

Je tiens à remercier nos présidentes et nos présidents de sections locales, les membres de leur Exécutif ainsi que les déléguées syndicales et les délégués syndicaux pour le soutien et l’aide qu’ils ne cessent d’apporter à leurs membres. J’aimerais également remercier Shane Polak pour son travail en tant que coordonnateur en matière d’accès à l’égalité, et souhaiter la bienvenue à Debi Buell dans ce rôle. Merci à nos membres qui, pendant leur temps libre, ont participé à nos sondages nationaux du SEAC et merci au personnel de notre Élément pour son aide

Au moment de rédiger le présent rapport, aucune date n’a encore été fixée pour le retour dans les bureaux; le ministère travaille actuellement aux premières étapes de l’assouplissement des restrictions. La relation de travail avec le SEAC sera essentielle au moment où notre ministère développe des plans de réouverture de nos lieux de travail. Assurer la santé et la sécurité de nos membres est une priorité absolue pour moi et pour notre bureau national.
En toute solidarité,
Lisa Nelson