Dans le monde entier, au moins une femme sur trois a été battue, violée, violemment attaquée, contrainte à des rapports sexuels ou maltraitée d’une autre façon. Le plus souvent, l’agresseur est un membre de sa propre famille. De plus en plus, la violence sexiste est reconnue comme un problème majeur de santé publique et une violation des droits de la personne.
La plupart des formes de violence ne sont pas des incidents uniques, mais sont persistantes et peuvent même se poursuivre pendant des décennies. En raison du caractère délicat du sujet, la violence est presque systématiquement sous-signalée. Néanmoins, la prévalence de cette violence suggère qu’à l’échelle mondiale, des millions de femmes subissent des violences ou vivent avec leurs conséquences.
Le 25 novembre a été déclaré journée de lutte et de sensibilisation à la violence contre les femmes pour souligner que l’ampleur et la véritable nature de ce problème sont souvent cachées. Cette date a été choisie pour honorer les sœurs Mirabal, trois militantes politiques de la République dominicaine qui ont été brutalement assassinées en 1960 sur ordre du dictateur du pays, Rafael Trujillo (1930-1961)
De fait, le 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) marque le début de 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre. Cette campagne internationale se poursuit jusqu’au 10 décembre (Journée internationale des droits de la personne). Pendant ces 16 jours, des organisations du monde entier encourageront les gens à réfléchir à ce qu’ils peuvent faire dans leur propre collectivité et dans leur propre vie pour éliminer la violence disproportionnée à laquelle font face les femmes et les filles.
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes est également l’occasion de se souvenir des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, des peuples autochtones, des communautés LGBTQ2+, des personnes handicapées, des nouveaux arrivants, ainsi que des personnes de tous âges qui ont été victimes de violence.
Si vous êtes victime de violence familiale, si vous connaissez quelqu’un qui en souffre ou si vous souhaitez simplement en apprendre davantage sur le sujet, visitez le site https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/promotion-sante/arretons-violence-familiale.html pour vous aider à vous protéger ou vous inciter à agir.
Le Comité des droits de la personne