L’amour, c’est l’amour LGBTQ2s+

La Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie est observée chaque année le 17 mai et elle aide à coordonner les événements internationaux visant à sensibiliser les gens aux droits de la communauté LGBTQ2s+, à dénoncer les violations de ces droits et à éveiller l’intérêt à leur égard dans le monde entier.

Il est très important de marquer cette journée et de réfléchir à ses origines. La date a été choisie pour commémorer le jour, en 1990, où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de rayer l’homosexualité de sa Classification internationale des maladies.

Le concept de la journée est né en 2004. Une campagne d’un an a abouti à la première Journée internationale contre l’homophobie le 17 mai 2005, 24 000 personnes et des organisations telles que l’Association lesbienne et gay internationale (ILGA), la Commission internationale des droits humains des gays et lesbiennes (LGLHRC), le Congrès mondial des LGBT et la Coalition des lesbiennes africaines ont signé un appel au soutien de « l’initiative IDAHO ». Des activités marquant la journée se sont déroulées dans de nombreux pays, y compris les premiers événements LGBTQ2s+ jamais organisés au Congo, en Chine et en Bulgarie. La date du 17 mai a été choisie expressément pour commémorer la décision de l’OMS, prise en 1990, de cesser de classer l’homosexualité parmi les troubles mentaux.

En 2003, l’Ontario et la Colombie-Britannique ont été les deux premières provinces à légaliser le mariage de personnes du même sexe. La Loi sur le mariage civil adoptée par le gouvernement fédéral est entrée en vigueur le 25 juillet 2005, légalisant le mariage entre conjoint-e-s du même sexe dans l’ensemble du Canada. Le Canada a été le quatrième pays à permettre le mariage de personnes du même sexe, après les Pays-Bas (2000), la Belgique (2003) et l’Espagne (2005).

Le mouvement syndical a toujours été un chef de file de la lutte pour les droits des LGBTQ2s+. Ces dernières décennies, des membres de syndicats ont revendiqué l’assujettissement de l’orientation sexuelle aux politiques patronales contre la discrimination, fait des pressions politiques pour l’égalité d’accès au mariage, mené des campagnes pour que les membres transgenres reçoivent une aide à la transition et lutté pour défendre le droit d’affirmer son identité de genre et son expression de genre dans nos lieux de travail et nos communautés.

Le principal but de partager des histoires et de participer à des événements commémoratifs est d’attirer l’attention du public, des médias, des mouvements sociaux, des leaders d’opinion et des décideurs sur la discrimination, la violence et la répression dont les communautés LGBTQ2s+ du monde entier font l’objet. Cela se fait avec l’appui de millions de personnes de toute orientation sexuelle et identité de genre.

Nous devons tous nous impliquer et nous engager à agir dans nos collectivités pour mettre fin à la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression de genre. Célébrez le 17 mai 2021 en portant l’arc-en-ciel. Appuyez la cause car c’est un excellent moyen de faire votre part. En épaulant les LGBTQ2s+ et en reconnaissant la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, nous continuerons à accroître la sensibilisation, dans des optiques différentes, au fait que la communauté LGBTQ2s+ est une composante vitale de notre société et que ses contributions sont précieuses.


Comité des droits de la personne du SEAC