La COVID-19 : Programme d’aide aux employés, droit de refus

Confrères et consoeurs du SEAC, 

J’aimerais profiter de cette occasion pour REMERCIER TOUS NOS MEMBRES DU SEAC à travers le Canada pour leur dévouement, leur résilience et leur soutien au cours des dernières semaines. Cela n’a été facile pour personne. Je sais que la pandémie mondiale d’un virus à propagation rapide a touché de nombreuses familles dans nos communautés et dans le monde entier. Les effets de la COVID-19 continuent d’être étendus et sans précédent. Le SEAC veut vous assurer que nous continuons à surveiller et à travailler fort pour que votre santé et votre sécurité soient la priorité absolue. Je rencontre régulièrement la haute direction pour soulever des préoccupations et discuter de réactivité et des prochaines étapes. 

Les DEN sont conscients et partagent les préoccupations que vous pouvez avoir pendant cette période tumultueuse en étant à la maison, en isolement, loin de votre famille, de vos amis et de vos collègues. Les DEN sont aussi conscients de l’impact sur notre santé mentale à tous et se soucient de ne pas pouvoir fournir le même niveau de service que celui que vous offrez à nos vétérans en travaillant au bureau. 

Si vous devez accéder au Programme d’aide aux employés (PAE), veuillez noter que celui-ci est couvert par le congé 699 jours pour les 8 sessions auxquelles vous avez droit. Vous n’êtes pas tenu de prendre un congé de maladie ou de consulter en dehors des heures de travail. Veuillez noter que vous pouvez joindre le PAE au 1-800-268-7708. 

Il est important de rester connecté et informé pendant cette période d’incertitude. Trouvez des moyens virtuels de rester en contact avec vos collègues, votre famille et vos amis. Nous avons tous un rôle à jouer pour aider à arrêter la propagation de ce virus tout en travaillant au maintien des services, et je sais que vous continuerez tous à faire votre part. 

Le travail que vous, nos membres, faites chaque jour pour soutenir nos vétérans est extrêmement important. Je sais que vous travaillez tous de la meilleure façon possible, compte tenu des ressources dont vous disposez, pour continuer à offrir un service exemplaire afin de répondre aux besoins de nos anciens combattants. Votre dévouement et votre compassion envers nos anciens combattants sont exceptionnels. 

Pendant cette période, nous savons que tout le monde n’est pas en mesure de travailler pour diverses raisons, notamment pour s’occuper de ses enfants ou de ses proches. Le sous-ministre m’a fait savoir qu’il ne voulait pas que quiconque soit désavantagé pendant cette période. Les employés qui sont incapables de travailler se verront accorder un « autre congé payé (code 699) » conformément à leur convention collective. 

J’aimerais REMERCIER TOUS LES MEMBRES DE L’EXÉCUTIF NATIONAL pour leur travail acharné, leur dévouement et le soutien qu’ils vous apportent à vous, nos membres, à travers le Canada; je souhaite aussi les remercier pour le soutien qu’ils continuent à m’apporter. Les DEN travaillent très dur pour obtenir et me fournir quotidiennement des renseignements directs sur les multiples préoccupations de nos membres. Grâce à ces renseignements, je fais part de nos préoccupations et je fais pression sur la haute direction. Ces renseignements continuent d’être très importants pour contribuer à la mise en oeuvre par l’employeur des mesures visant à protéger votre santé et votre sécurité. 

Lorsque l’annonce du gouvernement a été faite le 13 mars, nous, unis, avons exprimé nos préoccupations et fait pression là où il le fallait pour que votre santé et votre sécurité soient la priorité absolue. NOUS SOMMES SOLIDAIRES! NOUS RESTONS UNIS! 

Comme vous le savez peut-être, une grande nouvelle a été annoncée en fin de journée le 18 mars : à compter du 19 mars 2020, les membres de nos opérations en région affectés aux prestations de services n’allaient plus être tenus d’être présents au bureau pendant la pandémie. Nous savons que certains de nos membres ont été jugés essentiels et pourraient devoir se rendre au bureau pour accomplir une tâche spécifique. Nous surveillons ces situations de près et nous veillerons à ce que votre santé et votre sécurité passent avant tout. 

Rappelons aussi que le Code canadien du travail permet aux travailleuses et aux travailleurs de refuser de travailler s’ils ont des raisons de croire que : 

  1. quelque chose présente un danger pour eux-mêmes ou pour une autre personne salariée, ou s’il existe une condition qui constitue un danger pour eux (alinéas 128(1)a) et b)). 
  2. l’accomplissement de ce travail constitue un danger pour eux-mêmes ou pour une autre personne salariée (128(1)c)). 

Toutes les législations provinciales et territoriales prévoient le droit de refuser de faire un travail dangereux. Les membres peuvent communiquer avec leur représentante régionale ou leur représentant régional de l’AFPC en matière de santé et de sécurité pour obtenir plus de détails sur la façon d’appliquer ces droits. 

Ces droits en matière de santé et de sécurité sont des droits individuels. Il est important de rappeler que la législation en matière de santé et de sécurité protège les travailleuses et les travailleurs contre les représailles pour avoir exercé ces droits.  

Personne ne connait le déroulement des prochaines semaines. Il est important que nous restions tous à la maison, que nous nous soutenions les uns les autres virtuellement là où nous le pouvons, que nous prenions du temps pour soi, que nous maintenions une distanciation sociale et que nous continuions à offrir des services à nos anciens combattants au mieux de nos capacités. 

Au nom des dirigeantes nationales et des dirigeants nationaux du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants, je vous prie de veiller à votre sécurité, à celle de vos familles; sachez que nous sommes là si vous avez besoin de nous. 

En toute solidarité, 

La présidente nationale, 
Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants 
Virginia Vaillancourt