Plusieurs changements sont survenus depuis notre dernier congrès en 2017. Au cours des trois dernières années, j’ai appris que le changement est inévitable, et que parfois, nous avons besoin de renouveau pour devenir plus forts. En certains cas, le changement n’est pas forcément voulu, mais c’est peut-être ce dont nous avons besoin pour grandir.
Mon rapport à notre Congrès triennal de 2020 présente un résumé de mes activités au cours des trois dernières années. Je dois dire que ce fut un honneur et un privilège d’avoir été élue vice-présidente régionale de l’Ouest. Mes réalisations ne sont pas uniquement les miennes; elles sont le résultat des efforts combinés de nos présidentes et de nos présidents de sections locales et de leurs membres. Chaque progrès a été réalisé grâce à leur soutien et à leur militantisme.
Au cours de mon mandat, j’ai pu assister à plusieurs assemblées générales annuelles des sections locales de l’Ouest. Je suis fière de dire que nous avons accueilli des présidentes et des présidents, des vice-présidentes et des vice-présidents, des secrétaires ainsi que des trésorières et des trésoriers au sein des sections locales de notre région. Nous avons également réussi à recruter des déléguées syndicales et des délégués syndicaux en chef ainsi que des déléguées syndicales et des délégués syndicaux. Je tiens à remercier officiellement tous les membres d’exécutif des sections locales de l’Ouest ainsi que leurs déléguées syndicales et délégués syndicaux d’avoir constamment soutenu et aidé nos membres. Je souhaite aussi profiter de l’occasion pour remercier les membres de l’exécutif des diverses sections locales qui les ont précédés et qui ont travaillé dur et sans relâche pour nos membres.
Au cours des trois dernières années, j’ai représenté des membres du premier au troisième palier de la procédure de règlement des griefs. Chaque fois que je présente un grief, j’apprends et je constate que nous devons constamment faire preuve de courage et d’audace dans notre lutte pour faire respecter les droits de nos membres. Nous devons continuer à tenir tête à l’employeur pour que ce dernier respecte nos droits en vertu de notre convention collective. Nous avons le devoir de protéger nos membres contre le harcèlement et d’éliminer toute discrimination et tout obstacle en milieu de travail.
En octobre 2018, j’ai pu assister à la formation avancée sur la représentation offerte par le Tribunal de la dotation de la CRTESPF. Cette formation m’a donné la capacité de représenter les membres devant ce Tribunal. Elle m’a permis d’améliorer mes outils pour faciliter la préparation des dossiers et d’examiner les lois, les règlements, les politiques et les précédents nécessaires pour représenter les membres devant un tribunal. De plus, en novembre 2017, j’ai suivi la formation nationale en leadership de l’AFPC, à Ottawa. Les informations fournies dans le cadre de cette formation ont permis de réfléchir sur ce qui fait un bon leader et de mettre en pratique ces compétences en leadership. Ces deux formations m’ont donné l’occasion d’améliorer les techniques que j’utilise, non seulement lorsque je présente des griefs, mais aussi lorsque je travaille avec l’employeur pour trouver une solution à des situations qui touchent nos membres.
Pendant cette période, j’ai assisté à plusieurs réunions des Opérations en région et du Comité de consultation syndicale-patronale national (CCSPN). J’ai aussi participé à des réunions avec la direction pour traiter de niveaux de dotation, de mesures d’adaptation et de santé mentale. J’ai été honorée de représenter nos membres à la table nationale. Nous devons continuer à revendiquer plus de ressources dans nos bureaux; par exemple, lorsque l’employeur ne pourvoit pas aux postes vacants. Ce type de gestion a non seulement un impact sur le moral dans les bureaux, mais surtout sur la santé mentale de nos membres. L’employeur doit reconnaître l’importance d’une charge de travail acceptable pour nos agentes et nos agents des services aux anciens combattants et pour nos gestionnaires de cas. De plus, il faut prioriser le recrutement des gestionnaires de cas et leur maintien en poste.
Chaque membre devrait pouvoir se rendre au travail en sachant que son organisation reconnaît l’importance de la santé psychologique et du bien-être mental en milieu de travail. Je m’engage à faire en sorte que l’employeur offre un lieu de travail sûr et sain sur le plan mental en continuant à soulever le sujet dans le cadre de multiples tribunes afin de garantir les niveaux de dotation. Il est impératif que la santé mentale demeure prioritaire pour l’employeur. Ensemble, nous pouvons accomplir bien des choses pour soutenir nos membres. Je crois que l’une d’entre elles est la poursuite des communications et des discussions ouvertes avec l’employeur pour s’assurer que les préoccupations de nos membres sont entendues et prises en compte. C’est dans le respect mutuel et la collaboration que nous pouvons accomplir de nombreuses choses pour soutenir nos membres, pour faire du ministère un lieu de travail de choix.
La rédaction d’un rapport triennal nous fait réfléchir aux situations que l’on aurait auriez souhaité voir se dénouer autrement. J’étais parmi les VPR qui se sont déplacés pour assister à un rassemblement le 4 juillet 2018 à Winnipeg visant à démontrer notre solidarité syndicale envers les membres du Centre Deer Lodge confrontés par le gouvernement Pallister et le projet de loi 29. Ce projet de loi a forcé la fusion de plusieurs unités de négociation de soins de santé au Manitoba et, malheureusement, à la suite de ce processus, nous avons perdu nos membres au Centre Deer Lodge le 22 août 2019. Le SEAC ne peut plus représenter les membres de Deer Lodge, mais ils feront toujours partie de notre famille syndicale.
En juillet 2018, j’ai représenté le SEAC au sous-comité de négociation des WP. Nous avons discuté de nombreux sujets pour que le salaire des WP reflète le risque en matière de sécurité, les traumatismes indirects, le nombre élevé de dossiers, les tâches et les exigences quotidiennes. J’espère que notre travail acharné sera respecté et qu’il sera reflété dans notre prochaine convention collective.
J’ai assisté à notre conférence nationale des présidentes et des présidents des sections locales tenue du 31 mai 2019 au 2 juin 2019, à l’hôtel Delta, à Ottawa. Quel événement extraordinaire! Notre programme était rempli d’informations, de séances de formation et nous avons entendu des conférenciers extraordinaires. C’était une excellente occasion de rencontrer tous les présidents et les présidentes des sections locales de l’ensemble du pays, d’apprendre à les connaître, d’être sensibilisés aux problèmes et aux préoccupations de chaque section locale ou région et d’apprendre ce que chacune fait pour inciter la participation active de leurs membres.
En novembre 2019, j’ai été choisie pour participer à la Conférence nationale de l’AFPC sur la santé et la sécurité au travail. Cette Conférence m’a sensibilisée aux nouvelles initiatives législatives, politiques et réglementaires en matière de harcèlement, d’intimidation et de violence au travail. Elle m’a également fait mieux connaître nos droits et notre rôle lorsque nous sommes aux prises avec les conséquences de la toxicomanie, de la légalisation du cannabis et de la crise des opiacés que nous constatons dans nos collectivités.
Au cours de mon mandat de trois ans, j’ai été affectée au Comité des finances qui a pour rôle d’assurer le contrôle financier et de protéger les finances de notre organisation, ce que nous avons accompli, à mon avis. Nous avons défini notre mandat, formulé sur demande des recommandations à la présidente nationale et aux membres de l’Exécutif national sur demande, examiné/vérifié les dépenses, aidé à l’élaboration de politiques et créé un nouveau budget triennal de 2021 à 2023. Nous avons également été chargés d’établir les coûts des événements associés à la Conférence nationale des présidentes et des présidents des sections locales et au Congrès triennal du SEAC. Nous avons aussi présenté des rapports et une planification financière à la présidente nationale et aux membres de l’Exécutif national. Je tiens à remercier tous les membres du Comité des finances pour leur engagement et pour tout le travail accompli.
Malheureusement, le système de rémunération Phénix demeure un fiasco. Ce système continue de nuire financièrement et de causer de l’angoisse mentale, non seulement à nos membres, mais aussi à des milliers et des milliers de membres de l’AFPC. Il est illégal de continuer à se servir d’un système de rémunération qui affecte continuellement la santé, le bien-être et les moyens de subsistance de nos membres. Nous devons rester vigilants et continuer à promouvoir l’élimination de ce système et à faire pression sur le gouvernement pour que ce système soit supprimé et que soit mis en place un système de rémunération adéquat/fonctionnel pour rémunérer et soutenir nos membres. En outre, nous devons continuer à réclamer du Conseil du Trésor une indemnisation pour toutes les souffrances endurées par nos membres.
J’aimerais continuer à aborder la sous-traitance de nos services et prestations à la Croix Bleue Medavie. La paperasserie doit être supprimée et les emplois qui ont été sous-traités doivent être rendus au ministère, afin que nos membres, et non une agence d’assurance, puissent servir nos anciens combattants avec la dignité et le respect qu’ils méritent.
Au moment de rédiger ce rapport, la pandémie COVID-19 continue de faire rage, ce qui a entraîné d’innombrables changements dans notre vie quotidienne, tels que la fermeture d’écoles, l’interdiction de voyager, le confinement de certains pays ou villes et l’isolement des personnes qui ne peuvent accéder à leur communauté sauf pour les besoins essentiels.
Notre Syndicat a travaillé avec acharnement pour protéger la santé et la sécurité de nos membres en ces temps sans précédent. Nous voulons être proactifs pour contribuer à arrêter la propagation de ce virus. Nous avons préconisé et veillé à ce que notre ministère suive les recommandations du Conseil du Trésor qui permettent à nos membres de travailler à domicile, de refuser les visites à domicile et de rester à la maison avec salaire, que ce soit parce qu’ils ont des problèmes de santé préexistants ou parce qu’ils ont été touchés par la fermeture de garderies et d’écoles. Je suis fière de dire que notre militantisme continu a eu des résultats positifs qui garantissent la santé et la sécurité de nos membres.
Une fois de plus, je souhaite remercier très sincèrement les présidentes et les présidents des sections locales sous ma compétence géographique pour leur soutien au cours des trois dernières années pendant que j’apprivoisais mon rôle de vice-présidente régionale. Je vous suis reconnaissante pour tout ce que vous faites pour vos membres et je suis honorée de vous compter parmi mes amis. Je tiens également à remercier mes collègues VPR pour les informations et les conseils donnés au cours des trois dernières années. Je souhaite également remercier les membres du personnel du bureau national pour leur dévouement envers nos membres et pour le travail accompli pour nous soutenir. Je souhaite exprimer ma gratitude envers notre VPEN, Toufic El-Daher, pour tout le soutien et l’encouragement apportés; il m’a aidée à réaliser mes forces et mon potentiel. Je tiens à manifester ma reconnaissance envers notre présidente nationale, Virginia Vaillancourt, qui m’a écoutée, soutenue, encouragée et encadrée; grâce à ses conseils, j’ai tellement appris.
Alors que nous entamons les préparatifs de notre Congrès 2020, célébrons tout ce que nous avons accompli et engageons-nous à maintenir le militantisme et le dynamisme. Profitons également de ce Congrès pour préciser de nouveaux plans et de nouvelles stratégies et faire avancer notre solidarité et notre engagement.
En toute solidarité,
Lisa Nelson
Vice-présidente régionale de l’Ouest