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Le 28 septembre 2020
Le syndicat représentant le personnel d’Anciens Combattants Canada accueille favorablement un rapport du Bureau du directeur parlementaire du budget (BDPB) concernant le traitement des prestations d’invalidité par le ministère. De fait, le BDPB appuie la position adoptée depuis longtemps par le syndicat voulant que les mesures à court terme ne règleront pas les problèmes auxquels font face les vétérans et leurs familles pour obtenir les services dont ils ont besoin.
« Ce rapport démontre qu’une nouvelle approche de fortune, non seulement ne réduira pas l’arriéré, mais pourrait même l’aggraver », a déclaré Virginia Vaillancourt, présidente nationale du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants (SEAC). « C’est une autre solution temporaire aux préoccupations persistantes et aux problèmes constants auxquels font face les vétérans du Canada et les personnes qui les servent. »
Le syndicat a fait remarquer que le ministère compte encore des centaines d’employés embauchés pour une période déterminée dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler une hausse de financement; il n’est pas clair ce qu’il adviendra de ce groupe d’employés lorsqu’un autre groupe de personnes sera aussi embauché pour une période déterminée. Les vétérans ne sont pas là temporairement, a signalé Madame Vaillancourt. « Le recrutement temporaire n’est pas la solution. L’embauche de personnel pour une durée indéterminée est le seul moyen de sortir de ce cycle désastreux. »
Les rapports du BDPB démontrent que le plan actuel ne règlera qu’environ la moitié des arriérés dans le traitement des prestations d’invalidité qui, soit dit en passant, représente un arriéré parmi tant d’autres. Selon le Syndicat, « de tels arriérés et retards dans le traitement des dossiers seraient monnaie courante dans presque tous les services au ministère. Tenter de régler un seul arriéré aggravera la congestion à l’accueil, au traitement et à la résolution des problèmes et des préoccupations des vétérans.
Même après avoir éliminé cet arriéré particulier, qui, selon le BDPB, nécessitera le double des ressources attribuées, un grand nombre de vétérans, sinon tous, passeront à d’autres programmes et services par l’intermédiaire d’ACC, et auront besoin de soutien là aussi. Le syndicat a demandé qu’ACC soit doté d’un personnel embauché pour une période indéterminée pour répondre à ces besoins. « Certains de nos gestionnaires de cas s’occupent en ce moment de 40 à 50 dossiers chacun, et cette charge ne fera que s’alourdir à mesure que seront approuvées de nouvelles demandes. Ils ont besoin d’aide maintenant pour aider les vétérans et leurs familles », a précisé Madame Vaillancourt.
« Il est grand temps de trouver une solution globale permanente qui répondra aux besoins des vétérans et de leurs familles », a soutenu Madame Vaillancourt. « Le plan actuel est un petit pas dans la bonne direction, mais nous avons encore des kilomètres à parcourir pour mettre au point un système qui traite mieux les vétérans et leurs familles. Notre syndicat et nos membres ont quelques suggestions qui peuvent aider à créer cette solution. Nos vétérans méritent davantage! »
Pour toute question, veuillez contacter
Virginia Vaillancourt,
Présidente nationale,
Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants
613-858-7496