C’est avec grand plaisir que je soumets mon rapport qui couvre la période de septembre 2020 au 31 mars 2021.
Le 11 mars 2021 marque le premier anniversaire de la décision de l’Organisation mondiale de la santé de considérer officiellement la COVID-19 comme une pandémie. Depuis, le Canada a enregistré près de 900 000 cas de COVID-19 et plus de 22 000 décès. J’aimerais prendre un moment pour me souvenir des personnes qui ont succombé au virus et pour rendre hommage aux travailleurs du secteur de la santé et aux autres travailleurs essentiels grâce à qui le pays a pu fonctionner pendant une crise mondiale de santé publique.
L’incertitude créée par la pandémie a eu un impact dévastateur sur notre santé mentale collective. Les différentes étapes de la pandémie et les confinements qui ont suivi ont été difficiles de diverses manières pour chacun d’entre nous, et le sont encore. L’isolement des amis et des proches, la garde des enfants et de nombreux autres défis ont gravement affecté le bien-être mental de nombreux membres. Pourtant, nous voici, un an plus tard.
Je pense qu’il est parfaitement normal de ressentir de l’anxiété et de la peur pendant que nous faisons face aux effets de cette pandémie. Nous savons que cette situation est stressante pour tout le monde. En ce qui me concerne, la seule chose positive que je peux reconnaître un an après le début de la pandémie, c’est que j’ai un nouveau respect pour moi-même et une plus grande
confiance en mes capacités. J’ai réussi à traverser seule une période très isolante, difficile et anxiogène et je me rappelle chaque jour ma propre force.
Votre Exécutif national s’est concentré sur le bien-être mental de nos membres et a envoyé un sondage sur la santé mentale pour voir comment chacun s’en sortait. Les résultats du sondage ont confirmé que je n’étais pas seule, et que nos membres font également face à des défis. Je maintiens que la santé mentale est importante, qu’il est important de vivre une vie saine et équilibrée. Nous continuons à mettre ce sujet important à l’avant-plan et à préconiser des changements, non seulement pour que la politique concernant le congé de l’employé 699 comprenne le congé pour la santé mentale, mais aussi pour que l’employeur fournisse des ressources et du soutien supplémentaires à nos membres.
L’enquête a également révélé que nos membres ont vécu de la discrimination et du harcèlement sur leur lieu de travail. Si les types de harcèlement les plus fondamentaux sont le harcèlement verbal et psychologique, il existe également des formes plus graves, telles que le harcèlement physique et sexuel. Aucun type de harcèlement n’a sa place sur le lieu du travail. Les membres ont aussi le droit d’être traités équitablement dans des lieux de travail exempts de toute forme de discrimination. Tout le monde devrait pouvoir travailler dans un lieu sûr et sain. Le bureau national et moi-même allons continuer à engager des conversations avec l’employeur afin d’aborder ce qui se passe dans nos milieux de travail et de réclamer des changements afin de garantir un milieu de travail sain et positif.
Pour certains d’entre nous, le travail à domicile présente des défis non seulement pour notre santé mentale, mais aussi pour la logistique liée à l’installation d’équipements de bureau dans nos domiciles. Je continue à travailler avec l’employeur pour m’assurer que ses obligations légales en matière d’adaptation sont respectées.
Le SCT a modifié ses directives concernant l’utilisation du congé payé 699 pour une autre raison. La restriction de l’utilisation de ce congé pour les membres qui sont incapables de travailler en raison de la pandémie a eu de profondes répercussions sur nos membres.
On s’attend maintenant à ce que les membres qui doivent retirer leurs enfants malades de l’école ou de la garderie, ou les travailleurs qui prennent soin de leurs proches âgés, utilisent leurs congés annuels, leurs congés pour obligation familiale et leurs congés de maladie en raison de circonstances indépendantes de leur volonté. Les membres ont le droit d’utiliser le congé 699 parce que nous l’avons négocié dans leurs conventions collectives; il ne peut être retiré arbitrairement par les gestionnaires.
L’AFPC et le SEAC continueront de lutter contre ce changement afin que nos membres continuent de bénéficier du soutien et des congés payés dont ils ont besoin pendant la pandémie.
Au cours des derniers mois, j’ai été extrêmement occupée à représenter les membres et à assister à des réunions avec les dirigeants nationaux. Je rencontre aussi régulièrement les représentants de l’employeur pour voir si nous pouvons trouver des solutions aux situations. De plus, j’ai présenté des griefs aux trois niveaux. Les présidentes et les présidents des sections locales de la région de l’Ouest et moi-même nous réunissons toutes les six semaines pour partager de l’information et discuter de ce qui se passe dans chacune de leurs sections locales respectives. Ces réunions ont renforcé notre équipe et nous donnent aussi l’occasion d’envisager la résolution de problèmes qui pourraient survenir dans notre région et de prendre des décisions en équipe sur la meilleure façon de procéder.
J’aimerais profiter de cette occasion pour souhaiter la bienvenue à Damian Dorschner, notre nouveau président de la section locale 20035, ainsi qu’à tous les membres de l’Exécutif nouvellement élus.
Je tiens également à remercier Arlene Suzuki, la vice-présidente de la section locale 30029, qui a dû remplacer le président de la section locale pendant son absence.
Je tiens à remercier les présidentes et les présidents, les membres de l’Exécutif et les délégués syndicaux des sections locales de la région de l’Ouest de soutenir et d’aider continuellement leurs membres.
Nous avons dû dire au revoir à deux présidentes de section locale de la région de l’Ouest, Rachael Alva et Terri Phelan. Rachael, depuis le jour où vous avez assumé le rôle de présidente de section locale, j’ai toujours pu compter sur votre soutien constant. Pour être honnête, je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’aussi bienveillant, attentionné et solidaire que vous. Je vous souhaite beaucoup de succès et la meilleure des chances dans vos projets, car vous le méritez bien. Terri, ce fut un privilège de travailler avec vous. Merci d’être vous-même. Votre détermination, votre motivation et votre inspiration ont été des atouts précieux pour notre équipe. Vous rendez le lieu de travail un peu plus lumineux et beaucoup plus amusant. Merci d’être la bouffée d’air frais au milieu de tout ce stress.
En toute solidarité,
Lisa Nelson