Le Syndicat des employé(e)s des Anciens combattants (SEAC) demande au ministre des Anciens combattants d’ordonner sur-le-champ un examen externe indépendant de la charge de travail des gestionnaires de cas d’Anciens combattants Canada. Le SEAC s’engage à appuyer cette initiative.
« Les vétérans ne reçoivent pas les services dont ils ont besoin et les gestionnaires de cas tombent malades », déclare Virginia Vaillancourt, présidente nationale du Syndicat des employé(e)s des Anciens combattants. « Il est temps de régler enfin la question grâce à un examen approfondi et
exhaustif. »
Le syndicat lance cet appel en réponse aux commentaires publics du Ministre qui a promis l’affectation de ressources supplémentaires mais n’a pas précisé comment ni quand elle aurait lieu. Il a dit que le gouvernement comptait tenir la promesse faite pendant la campagne électorale de
2015 d’établir un ratio de seulement 25 vétérans par gestionnaire de cas.
Au cours d’un sondage mené auprès de ses membres plus tôt cet automne, le syndicat a constaté que seule une poignée de gestionnaires de cas avait moins de 30 cas à gérer et que la charge de travail moyenne des gestionnaires de cas était de 40 à 45 cas, certains gestionnaires devant
prendre en charge plus de 50 cas. 74 % des gestionnaires de cas ont indiqué que leur charge de travail était trop lourde et ne leur permettait pas de fournir des services de qualité aux vétérans.
« Le temps des promesses est fini et il est temps de passer à l’action », dit madame Vaillancourt, qui signale qu’il est promis de ramener la charge de travail à un ratio de 25 à 1 depuis 2015. « En avril 2015, le ministre actuel a annoncé qu’ACC ramènerait la charge de travail des gestionnaires de cas
à une moyenne de 30 vétérans chacun. Il a été promis dans le budget de 2016 de ramener la charge de travail des gestionnaires de cas à un ratio de 25 à 1. »
Depuis, la réduction de la charge de travail en question a été demandée par le Bureau de l’ombudsman des vétérans, le directeur parlementaire du budget et de nombreuses organisations militant en faveur des vétérans. « La situation n’a fait que se dégrader depuis ce temps. Les vétérans en ont assez d’attendre que le gouvernement agisse et nos membres l’exigent », ajoute madame Vaillancourt.
Les revendications précises du syndicat sont indiquées dans une lettre adressée au Ministre. Elles comprennent un examen formel de la charge de travail des gestionnaires de cas réalisé dans un délai de deux mois. Le syndicat veut participer pleinement à cet examen, soit à l’établissement de la procédure, à la sélection des experts-conseils et à l’interaction avec ses membres.
De plus, il demande une dotation en personnel accélérée dans tous les secteurs où la charge de travail est de plus de 35 vétérans par gestionnaire et l’affectation à tous les gestionnaires de cas de personnel de
soutien pouvant aider au traitement des données et à l’administration de manière à améliorer sans tarder les services fournis aux vétérans et à leurs familles.