Nous savons tous qu’ACC traverse de nombreux changements qui touchent nos membres de diverses façons. Les charges de travail sont lourdes, la nature du travail évolue et, bien sûr, on ne consulte pas le personnel de bureau en région sur ces changements.
Les membres se sentent bien frustrés, sous-évalués et pas appréciés. Pourtant, ils continuent à fournir des services exemplaires. Je suis fière de nos membres.
L’employeur embauche du nouveau personnel, mais une fois que ces personnes constatent que le travail n’est pas ce qui leur avait été présenté dans les avis de concours et lors de l’entrevue, elles se dirigent vers d’autres perspectives d’emploi. Le maintien en poste au sein d’ACC devient un sérieux problème.
Récemment, j’ai constaté que les membres choisissent de déposer des griefs collectifs plutôt que des griefs individuels. Je ne sais pas si c’est le résultat d’une interaction plus grande découlant des formations nationales ou bien s’ils s’entraident plus fréquemment dans un effort pour trouver du soutien.Mon téléphone sonne plus souvent, et j’assure plus d’orientation que jamais, qu’il s’agisse de conversations informelles avec les gestionnaires ou du soutien lors de mésententes entre membres. En Ontario, je constate que le roulement constant d’intervenants empire les choses.
Au cours des deux derniers mois, j’ai dû communiquer avec les Relations de travail au sujet de plusieurs griefs qui ont été déposés et mis en suspens avant mon accession à la vice-présidence régionale et à ma grande surprise, il y en avait 22 au total. Je travaille à régler ces griefs, et j’essaie bien fort d’obtenir de l’information des membres; certains d’entre eux ont depuis quitté le ministère; d’autres me disent qu’ils ont transmis tout ce qu’il fallait à la VPR qui m’a précédée et n’ont pas de paperasse à me donner. C’est tout un défi, mais je m’efforce diligemment de reconstituer tous les détails.
Aussi, avec tous les changements qui surviennent aux Relations de travail, j’ai reçu une liste de 8 à 10 griefs qui apparaissent dans leurs dossiers et au sujet desquels ils n’ont aucun renseignement. Nous collaborons à ce dossier et espérons pouvoir en venir bientôt à bout. La présidente nationale et le VPEN m’ont été d’un grand appui dans bien des domaines. Ils ont manifesté beaucoup de patience et de tolérance envers mes questions ainsi que mes messages textes et appels téléphoniques constants (je suis persuadée qu’ils lèvent les yeux au ciel lorsqu’ils se rendent comptent que c’est moi). Je suisdésolée!
Toufic et moi avons assisté à la récente réunion du CCSP avec le Bureau de services juridiques des pensions (BSJP) – rien d’exceptionnel à signaler.
Depuis septembre et octobre 2018, la section locale 70012 était sans exécutif et après plusieurs tentatives, les élections ont enfin été tenues le 20 mars. La section locale a maintenant un exécutif en place avec qui je vais collaborer étroitement pour m’assurer que les membres partent du bon pied. Je remercie notre présidente nationale et notre VPEN qui étaient présents et qui ont tenu les élections.
En raison de tout ça, je me suis aussi occupée des griefs du premier palier de la procédure de règlement des griefs. J’en ai présenté environ quatre à ce palier, trois au deuxième et deux au troisième palier. Je constate que les griefs de troisième palier récoltent plus de succès que ceux des autres paliers.
La plupart des sections locales de l’Ontario tiendront des élections au cours de la prochaine année et nous verrons probablement de nouveaux visages au Congrès.Les présidentes des sections locales de l’Ontario ont hâte d’assister à la prochaine Conférence des présidentes et des présidents en mai 2019.
En toute solidarité,
Zarina Khan,
Vice-présidente régionale Ontario