Résultats du sondage auprès des gestionnaires de cas


Présidente nationale Virginia Vaillancourt
18 novembre 2021
Sondage auprès des gestionnaires de cas


Sur les 160 participants à l’enquête, 6 ont indiqué ne pas être des gestionnaires de cas. Nous avons inclus leurs réponses, car nous n’avions pas présélectionné de telles réponses comme un facteur de disqualification. Statistiquement, leur contribution ne modifie pas les résultats de ce sondage de manière significative.


Nous avons reçu 114 réponses en anglais et 46 en français.

La répartition régionale était la suivante :


Atlantique : 15
Administration centrale : 0
Québec : 41
Ontario : 66
Ouest : 33


Contrat du Programme de services de réadaptation et d’assistance professionnelle (PSRAP)
En ce qui concerne le contrat actuel des services de réadaptation, 47 % ont déclaré avoir eu une expérience neutre, 37 % ont signalé que leur expérience a été positive ou très positive, et 21 % ont précisé que l’expérience a été négative ou très négative.


91 % des répondants ont entendu parler du nouveau contrat de services de réadaptation.
44 % ont répondu que les informations qu’ils ont reçues au sujet du contrat étaient neutres,
23 % ont dit qu’elles étaient plutôt négatives et 10 % qu’elles étaient très négatives.
Les principales préoccupations concernant le nouveau contrat du PSRAP sont les suivantes :


• Ce à quoi ressemblera le rôle futur de la gestion de cas;
• La façon dont cela affectera les descriptions de travail des gestionnaires de cas;
• Ne pas recevoir d’informations adéquates;
• Recevoir des réponses vagues à des questions importantes;
• Inquiétude concernant la sous-traitance et la perte d’emploi.


Nombre de cas et charge de travail


62 % ont répondu qu’ils n’ont pas le soutien dont ils ont besoin de la part du ministère pour effectuer le travail de soutien aux anciens combattants.


66 % ont répondu qu’ils tireraient profit d’une charge de travail moins lourde, 15 % ont demandé plus de soutien administratif et 9 % souhaiteraient davantage de formation.


La répartition actuelle du nombre de dossiers est la suivante (des 130 personnes ayant répondu) :


Moins de 25 : 3
25-35 : 20
35-45 : 64
45-50 : 31
Plus de 50 : 12


74 % ont répondu qu’ils ne peuvent pas gérer leur charge de travail actuelle et fournir des soins de qualité aux anciens combattants.
La grande majorité des répondants ont indiqué que la charge de travail moyenne des gestionnaires de cas dans leur bureau se situait entre 40 et 45 et qu’ils auraient besoin d’une charge de travail d’environ 20 à 25 dossiers pour fournir des services de qualité aux anciens combattants.


Incidence sur la santé mentale


74 % des personnes interrogées ont déclaré que leur charge de travail ou leur situation au bureau avait affecté leur santé mentale.


Parmi ceux et celles qui ont répondu par l’affirmative, 32 % ont dû s’absenter de leur travail pour cette raison, 18 % ont demandé l’aide d’un professionnel, 25 % ont envisagé de quitter le ministère pour cette raison et 15 % connaissaient d’autres gestionnaires de cas qui avaient
quitté le ministère à cause des répercussions sur leur santé mentale.